Streetfighter : bien plus qu'une 1098 passivée
Streetfighter : bien plus qu'une 1098 passivée2008 : une année à marquer d'une pierre blanche chez DUCATI. En effet c'est au cours de cette année et plus particulièrement au salon de Milan que le manufacturier a dévoilé sa Streetfighter 1098. La machine a rapidement été placée sous les projecteurs puisqu'elle recevait immédiatement le titre de " plus belle moto du salon". Dès 2009, elle devenait LA moto de l'année.
Les titres étaient mérités tant elle était belle et racée. Un des problèmes rencontrés avec la 1098 était de parvenir à dompter l'engin. Exploiter la Streetfighter sur route relevait et relève toujours du défi ou de l'inconscience. L'autre problème résidait dans le prix de la machine.
Avec la Streetfighter 848, DUCATI nous propose une machine qui se veut plus abordable à tous niveaux. Cette réduction ou ce " downsizing " comme disent nos amis d'outre-manche entraî.ne des répercussions tout d'abord sur le plan financier mais aussi sur celui du pilotage. Nous aurions pu imaginer que DUCATI se serait montré plus prompt à sortir la 848. Mais comme rien n'arrive jamais par hasard chez ce constructeur, il y a fort à parier que ces trois années d'attente découlaient d'une stratégie précise. Ah, ces italiens.
Mais revenons à nos moutons. La 848 arbore sans conteste ses origines Ducati et Streetfighter. Et Dieu sait si les Streetfighters en jettent.Bon sang ne peut mentir. Elle n'a rien perdu des qualités esthétiques de sa grande s&oelig.ur. La machine est faite pour l'arsouille. D'ailleurs, c'est écrit dessus : Streetfighter. Impossible de faire plus explicite.
Peu de différence entre la 1098 et la 848. Au niveau du style, l'agressivité ainsi que le look ravageur sont toujours au rendez-vous avec un petit " je ne sais quoi " qui la rend tellement séduisante. Il faut bien avouer qu'elle a de la gueule cette 848 . mais pas seulement.Pensez donc, un monobras de toute beauté et retravaillé, un cadre à treillis tubulaire adapté et qui contribue à la personnalité de la machine, un double échappement assez singulier et particulièrement réussi, un arrière qui se distingue brillamment de ce qui se fait actuellement, mais .....
Ne pensez surtout pas que Ducati a simplement changé la cylindrée du moteur pour le "taper " dans une construction de 1098. L'ensemble a été revu : le cadre, le bras oscillant, les suspensions, le guidon, la position de conduite, les freins ou encore les repose-pieds sont autant d'élément neufs.
Le guidon est relevé de 20 mm. Son axe demeure déporté par rapport à l'axe de direction et place le pilote sur l'avant. Le train avant en est d'autant plus chargé et l'exercice permet (au passage) au pilote de voir sa roue avant. Si le concept est efficace, un temps d'adaptation est malgré tout nécessaire.
Le tableau de bord est compact et placé assez bas sans pour autant nuire à la lisibilité des informations. Les données sont collectées sur un écran digital multifonctions. Nous y trouvons la vitesse, le régime moteur, l'heure, la température ambiante, la température moteur, la charge de la batterie, deux compteurs journaliers, l'autonomie restante, le réglage du DTC (uniquement à l'arrêt) et finalement l'engagement ou non du DTC. Un ordinateur à part entière.
Le système DDA (acquisition de données) est optionnel pour 300 €, clé USB comprise.L'angle de colonne de direction a été modifié et passe de 25,6°. à 24,5°. afin d'améliorer l'agilité de la machine. Par conséquent, la chasse passe de 114 mm à 103 mm. La maniabilité sacrifie évidemment à la stabilité à haute vitesse mais tout est relatif.Les suspensions avant sont confiées à une fourche inversée Marzocchi d'un diamètre de 43 mm offrant un débattement de 127 mm. Le freinage avant est confié à deux disques semi-flottants de 320 mm de diamètre équipés de pinces Brembo à 4 pistons à fixation radiale.
La suspension arrière est confiée à un mono-amortisseur Sachs offrant un débattement de 127 mm aussi. Pour le freinage arrière, nous trouvons un simple disque de 245 mm de diamètre pincé par un étrier à deux pistons. Le nouveau bras oscillant est moulé en aliminium et ses parois ont été amincies.
Au niveau de la sonorité, le moteur délivre son " poum poum " légendaire. Au ralenti, le moteur peut passer pour un modèle de sagesse. Cependant, dès les premiers coups de gaz, nous nous rendons compte que la bête se trouve tapie au fond du moteur. Point particulièrement positif, la mélodie délivrée par le moteur nous accompagne à tous les niveaux du compte-tours. Mais à partir de 7.500 trs / Min, cela devient rageur. La sonorité devient enivrante et incline à tourner un peu plus fort la poignée de droite...
La 848 est équipée de pneus Pirelli Diablo Rosso Corsa en 180/60-17 (jante de 5,5) trigomme à l'arrière présentant un profil plus pointu favorisant la mise sur l'angle. L'avant est classiquement équipé d'un 120/70-17
L'empattement reste identique avec 1475 mm et seul le bras oscillant se voit aminci.Le moteur reste évidemment un twin desmodromique directement issu du testastretta 848 Evo et bénéficiant de ses dernières évolutions avec, notamment, un calage des soupapes offrant un croisement à 11°. et embrayage à bain d'huile. Le croisement des soupapes désigne le moment où la soupape d'admission admet les gaz alors que la soupape d'échappement n'est pas encore fermée. Il est à noter que les moteurs qui équipaient les machines des années 70/80 adoptaient déjà ce mode de fonctionnement.
Cette modification permet d'accroî.tre la disponibilité par un couple accru sur une plage plus étendue et la souplesse à bas régimes en réduisant les consommations. Le moteur ainsi revu développe 132 Ch en version libre et accuse un taux de compression de 13,2 : 1. De quoi ravir les plus exigeants, nous le verrons par la suite. La machine est animée par un allumage Marelli et dispose de 4 soupapes par cylindre.La machine est aussi équipée d'origine du système DTC pour Ducati Traction Control. Gradué sur 8 positions, le système d'antipatinage permet un réglage adapté aux performances du pilote.Elle est également prévue pour recevoir un système quick-shift optionnel.En ce qui concerne les finitions, nous retrouvons le soin à l'italienne. Les plastiques sont jointifs, l'ensemble du réseau filaire est bien dissimulé et largement protégé. Le châ.ssis et les jantes arborent des couleurs coordonnées à votre choix principal. Nous trouverons un Yellow fighter (lisez jaune pétant), le rouge Ducati et le Dark Stealth (noir mat). Les finitions sont soignées et laissent rêveur. La streetfighter est vraiment belle.
Tant sur le plan mécanique qu'esthétique, il s'agit d'une réussite. Agressive mais pas trop, arborant des coloris attrayants, un peu brute de décoffrage, elle ne laisse personne indifférent.
Les modifications et les évolutions entreprises par Ducati permettent de porter la fréquence des révisons principales à 24.000 Km. Cela peut paraî.tre énorme en regard des pratiques actuellement en cours chez les constructeurs concurrents.En matière d'option, entrer chez un concessionnaire Ducati équivaut pour un gamin à entrer dans un magasin de jouets. Les pièces carbones vous sautent aux yeux. Il y en a pour tous les goû.ts et elles sont de tous ordres : selle, capot de selle, rétroviseurs, caches en tous genres, portage des silencieux en remplacement des platines, échappements en titane,repose-pieds, quick-shift, leds.......
En finale, de quoi laisser sans sourciller quelques mois de salaires. Et puis après tout, quand on aime, on ne compte pas ou on ne compte plus. Attention, si vous vous laissez allez, votre carte Visa risque non pas de chauffer mais tout simplement de se vaporiser. (NB : la demoiselle ne fait hélas pas partie des options disponibles)
N'empêche, c'est trop beau. Dommage finalement de ne pouvoir se rendre à l'entretien que tous les 24.000 Km. Il faudra que nous trouvions des excuses valables pour pouvoir nous rendre chez les concessionnaires entretemps.Objectif-moto vous propose le deal suivant. Nous nous faisons fort de vous fournir une liste de motifs crédibles aux yeux de votre tendre moitié. En échange, vous nous permettez d'essayer votre machine au moins quinze jours par an.....Intéressés, veuillez contacter Rudy, notre rédacteur en Chef.Trêve de plaisanterie. Ne perdons pas de vue que la Streetfighter est la machine qui offre le meilleur rapport poids / puissance dans la catégorie des roadsters de - de 1.000 Cc.
Un supermotard de 132 Cv
Un Supermotard de 132 CvAprès cet examen, le moment tant attendu arrive enfin. Clé dans le contacteur, quart de tour et c'est parti. Le moteur s'ébroue doucement, comme s'il s'éveillait. La mélodie cadencée du bicylindre nous séduit immédiatement. P... que c'est beau !!!
Nous prenons place sur la machine. Première remarque, le confort est au rendez-vous. La selle est compacte mais en même assure en même temps un confort certain. Large mais pas gênante lorsque l'on place les pieds au sol. Et comme votre serviteur n'est pas très grand, ce point revêt tout son intérêt. Seconde remarque, nous avons vue sur la roue avant. Comme nous avons déjà souligné ceci est dû. au fait que la position de conduite a (intentionnellement) été portée vers l'avant.
Un petit coup de semelle vers le bas et c'est parti. Le moteur s'avère très réactif. La poignée doit être manipulée avec précision. Sur le premier rapport, un peu de pratique est nécessaire pour doser la poignée. Mais la moto est aisée à prendre en main et cette situation ne perdure pas bien longtemps.Le temps de trouver une route digne de ce nom, nous avons l'occasion de tester le comportement de la machine sur les trois premiers rapports. Lorsque nous montons les vitesses, c'est un pur régal. Une seule expression . Ya qu'à. Il n'y a qu'à pousser le levier vers le haut sans lâ.cher la poignée gauche ni la droite. Le quick-shift fait le reste. Inutile de vous décrire la fluidité avec laquelle les vitesses se succèdent. C'est du velours. Que du plaisir. En rétrogradant, l'utilisation de l'embrayage est nécessaire. Elle n'est toutefois pas dérangeante. Les vitesses passent avec tout autant de fluidité.
Cô.té amortisseurs, c'est la catastrophe. Cô.té freinage aussi d'ailleurs. Le pilote marque les premiers signes de forte dépendance dès la première utilisation et il devient franchement accro après une petite dizaine de kilomètres. Allons, allons, un peu de sérieux !Le freinage est performant et fonctionne tout au feeling. Le levier entraî.ne un freinage relativement doux dans sa première partie. Par contre, en y engageant davantage de poigne, nous obtenons un freinage digne d'une supermotard préparée. C'est net et strict et nous adorons. Le frein arrière est bien présent et prouve sans conteste toute son efficacité lorsque cela est nécessaire.En ce qui concerne les suspensions, les réglages dont nous disposons durant l'essai sont corrects. Les suspensions avant travaillent avec une grande efficacité et avalent la plupart des irrégularités de la route. Elles s'adaptent un peu moins aux chaussées présentant une longue série de petites bosses rapprochées en virage. Pour le reste, aucun commentaire. Que voulez-vous commenter lorsque vous touchez à la perfection ???
Les suspensions sont à classer dans le haut de gammes.. Sur les freinages appuyés, la fourche plonge de quelques centimètres et puis reste en place sans sourciller, quelles que soient les circonstances (freinage accentué).Au niveau des suspensions arrière, le niveau est identique. La qualité est au rendez-vous, au même titre que l'efficacité. Elles contribuent à renforcer le sentiment de confort que la selle nous avait laissé dès les premiers instants.Sur les chaussées présentant une longue série de petites bosses rapprochées en virage, la suspension couplée au DTC opère de réels miracles. Le défi reste de trouver le compromis idéal. La position médiane semble la mieux adaptée par rapport au réseau routier que nous connaissons. L'intervention du DTC se manifeste par l'éclairage du led de teinte rouge situé au centre du tableau de bord. Pour le reste, aucun commentaire. Que voulez-vous commenter lorsque vous touchez à la perfection ???
Du coup, la tenue de route s'en ressent et là aussi, nous nous trouvons dans le haut de gamme. Les changements d'angles rapides nous montrent combien la machine est agile. Le train avant est ferme et sû.r. La machine demande à s'exprimer et il est vrai que nous rencontrons de grosses difficultés à rester sur le rythme de la balade.Une remarque, la seule peut-être. L'adjonction de série d'un amortisseur de direction aurait sans conteste constitué une solide plus-value.
Nous pouvons les obtenir en option me direz-vous. Cela est exact et tenant compte du prix serré de la Streetfighter, quoi de plus normal finalement.
Belle à damner un saint mais une tigresse italienne
Une " passe-partout " de caractèreLa Streetfighter possède un ADN de sportive. Difficile de soutenir une autre position puisque tout dans cette machine va dans ce sens : son esthétique, ses formes, son moteur, ses freins, ses suspensions, ...même son tableau de bord a été pensé dans cette optique.
Au jour le jour, la Streetfighter n'en demeure pas moins très agréable. Nous pouvons l'aborder en utilisant un pilotage conventionnel pour les parties " rapides " mais la position de conduite ne s'avère pas idéale dans toutes les conditions. Une position de conduite typée supermotard sur les parcours sinueux et accidentés permet de transformer le comportement de la machine sur ce style de routes.Nous ne parlons pas de passer les rapports et de la mettre en travers dans un virage. Nous envisageons le fait de se trouver très en avant, coudes relevés et décollés du corps. Il semblerait d'ailleurs que la machine ait été bâ.tie dans cette optique.
Maintenant que ceci est dit, passons à l'usage urbain. Dès que ces notions sont assimilées, l'usage urbain devient un plaisir. Bien plus haut que les toits des voitures, nous pouvons voir assez loin et donc prévoir les réactions souvent très aléatoires de certains automobilistes. Avec son moteur très réactif et son agilité, nul n'est besoin de faire un dessin. Le moteur est assez souple finalement et autorise les reprises dès les 2.000 Trs/min. La machine tremblotte un peu, s'ébroue presque mais reprend toujours sans manifester son mécontentement. La machine se tire des mauvaises situations que nous pouvons rencontrer en ville sans aucun problème. Aucun problème pour se faufiler . le guidon large et droit ou presque permet de man&oelig.uvrer sans rencontrer le moindre problème. La seule difficulté demeure d'appréhender la poignée de gaz sur les premiers rapports. Soyons rassurés toutefois, cet exercice est rapidement enregistré.
Sur les routes de campagne et sur les nationales, c'est le bonheur à l'état pur. Là encore, la Ducati exprime toutes ses qualités. Reprises performantes (pour autant que nous restions dans les tours), accélérations généreuses et d'autant plus puissantes que le DTC s'occupe de faire passer la puissance, freinages performants, tenue de route quasi parfaite, suspensions haut de gamme, ......et en plus, elle est belle comme ce n'est pas permis.
En usage touristiquo-sportif, c'est le must du moment. Une machine équilibrée, agréable qui se veut en quelque sorte passe-partout.En usage duo, et bien, il nous faudra trouver une partenaire (lisez épouse, copine, amie, ...au choix) conciliante. La selle est tout aussi confortable que celle du pilote mais un zeste sous-dimensionnée. Les repose-pieds sont placés assez haut. Le bon cô.té des choses, c'est qu'il n'existe pas de poignée passager et du oup, elle sera obligée de s'accrocher à votre buste large et musclé. Que du bonheur finalement...
Si vous envisagez de partir en voyage avec la Streetfighter, prévoyez un sac à dos. La machine, vous l'aurez bien entendu compris, n'est pas faite pour y installer des valise, top-cases et autres siss-bar. Et puis pour bien voyager, il faut voyager léger. Il y a déjà moins de souci à se faire.
A ne pas mettre entre toutes les mains
A ne pas mettre entre toutes les mainsLa Streetfighter possède, à n'en pas douter, les gênes made in Ducati. Il s'agit d'une moto de caractère. Ca freine, ç.a accélère, ç.a vire, ç.a gronde, ç.a grogne même parfois. Parmi ses frangines, elle est l'une des plus aisées à prendre en mains.
Le manufacturier a développé la machine en ce sens, la rendre accessible au plus grand nombre et ce, tant sur le plan financier que sur celui du pilotage.C'est une machine qui se pilote et qui se vit jusqu'au plus profond de vos tripes. Le moteur est impressionnant, les suspensions et le freinage rappellent les sensations que nous retrouvons sur une supermotard et le système DTC opère à la perfection.
Il s'agit d'une réussite esthétique et dans tous les cas, elle ne laissera personne indifférent.Prudence malgré tout car il ne s'agit pas vraiment d'une machine bâ.tie pour les débutants. Elle demande une certaine expérience, une bonne dose de retenue et toute la prudence voulue par l'actuelle densité de la circulation.
Parmi les concurrentes, nous retrouvons la Yamaha FZ1, la Kawasaki Z1000 et la Triumph Speed Triple R. Que du beau linge en somme, que des machines de renom au milieu desquelles la Streetfighter fait bien davantage que de se contenter de tirer son épingle du jeu. Budget/Plaisir : 8/10Au quotidien : 8,5/10Sport : 9/10Duo : 7,5/10Débutant : 6/10 Ditch
DUCATI Streetfighter 848 - 2013
DUCATI Streetfighter 848 - 2013 - 12.490 €la fiche technique et quelques photos - importateur et coordonnées
Moteur : Bicylindre en L, distribution Desmodromique 4 soupapes par cylindre, refroidissement liquide Cylindrée : 849cc type 11°. (Testastretta) Puissance : 132 ch @ 10 000 tr/min Couple : 95Nm @ 9 500 tr/min Boî.te : 6 vitesses Transmission secondaire : Par chaî.ne : Pignon de 15 - Couronne de 42 Cadre : Cadre Treillis tubulaire en ALS 450 Suspensions AV : Fourche inversée Marzocchi de 43mm entièrement réglable - débattement : 127 mm Suspensions AR : Progressive avec mono amortisseur Sachs entièrement réglable. Monobras oscillant en aluminium - débattement : 127 mm Freins AV : 2 disques semi-flottants de 320mm, étriers Brembo à fixation radiale 4 pistons et 2 plaquettes Freins AR : Disque de 245mm à deux pistons Taille pneu AV : 120/70 ZR17 - Pirelli Diablo Rosso Corsa Taille pneu AR : 180/60 ZR17 - Pirelli Diablo Rosso Corsa ( Trigomme) Capacité du réservoir : 16,5 litres Hauteur de selle : 840 mm Poids : 169 kilos à sec (199 kilos tous pleins faits) Prix : 12 490 €urosSystème DTC de sérieColoris : rouge, noir mat et jaune
NB : Le siège de l'importateur DUCATI se situe aux Pays-Bas. Néanmoins, en vous rendant sur le site, vous trouverez dans l'onglet "Réseau et services" la possibilité de trouver un concessionnaire près de chez vous. La liste est établie par province.Vous pouvez également effectuer les recherches directement en fonction de votre localisation ou encore suivant le nom de la concession recherchée.
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