Feu vert pour Rossi

Après des longues semaines de tractations, l'écurie Yamaha a annoncé qu'elle libèrerait Valentino Rossi dès le lendemain du dernier grand prix de la saison à Valence. L'Italien pourra travailler sur la Ducati 2011 dès le 9 novembre.

Tout est bien qui finit bien. Valentino Rossi pourra finalement tester la Desmosedici les 9 et 10 novembre prochains à Valence, juste après la dernière manche du championnat Moto GP. La fin heureuse d'un bras de fer qui a opposé Yamaha d'un côté et le Transalpin et Ducati de l'autre. Initialement, le contrat de Valentino Rossi devait se terminer à la fin de l'année, privant du coup le Dottore de séances d'essais très importantes avec son nouveau team. Le pilote italien a trouvé ce week-end un accord avec les Japonais. Alors que ceux-ci n'ont aucun intérêt à avantager un futur adversaire, ils ont accepté de le laisser libre pour «services rendus». «Masao Furusawa m'a appelé et m'a dit que c'était une façon de me remercier pour ce que j'ai fait pour Yamaha. Je pense que c'est un beau geste et cela montre que Yamaha valorise ce que j'ai fait ces dernières années», a expliqué Rossi dans un entretien accordé à Italia 1.
Yamaha reconnaissant envers Rossi Du côté de Ducati, on a poussé un grand ouf de soulagement car le programmes des essais hivernaux est très limité en Moto GP, politique de restriction des essais oblige. Ces deux journées en Espagne ne seront pas de trop pour permettre à Rossi d'entamer la mise au point de la Desmosedici 2011. «Je ne sais pas ce qu'ont exactement dit Rossi ou Yamaha mais j'ai appris ça et j'en suis très heureux. Je pense que c'est en quelque sorte une récompense que Yamaha offre à Valentino pour tout ce qu'il a fait pour eux. Nous pouvons nous estimer heureux et d'une certaine manière je tiens à remercier Yamaha», a réagi Alessandro Cicognani, le directeur du programme Moto GP de Ducati. Le dirigeant italien mesure le geste de Yamaha à sa juste valeur. Car en 2003, lorsque Rossi avait quitté Honda pour Yamaha, le départ de l'Italien avait été perçu comme une trahison par le HRC. Et à l'époque, la prestigieuse équipe nippone avait catégoriquement refusé de libérer le champion italien.