A Jerez, Aegerter et Krummenacher recherchent plus d'adhérence
04.05.2013
Une piste à 56 degrés, et 28 dans l'air: les qualifications du GP d'Espagne, sur le circuit de Jerez de la Frontera, se sont déroulées dans la fournaise. Conséquence: les pilotes et les équipes ont eu beaucoup de peine à trouver suffisamment d'adhérence et les temps réalisés dans les 45 minutes décisives ont été moins bons que ceux signés le matin, lors de la troisième séance d'essais libres. La journée est aussi celle d'écarts minimes puisque Dominique Aegerter, qui s'élancera de la treizième place de la grille de départ - cinquième ligne - n'est qu'à une seconde de la pole position et à 4 dixièmes seulement de la première ligne. Dix-huitième, Randy Krummenacher partira lui de la sixième ligne.
Dominique Aegerter (13e): "Nous nous sommes battus pendant toute la séance avec des soucis d'adhérence de la roue arrière, sans jamais trouver la solution qui nous aurait permis de gagner les quelques dixièmes qui manquent au décompte final. Ce matin, le travail en vue de la course a en revanche été très positif et si je réussis un bon départ dimanche, je devrais être en mesure de me battre une fois encore pour les places d'honneur. Si l'on analyse la feuille des temps, on s'aperçoit que, peut-être, les deux ou trois plus rapides de ces qualifications pourront partir et s'expliquer entre eux. Mais derrière, il devrait y avoir un joli peloton. Et j'y serai!"
Randy Krummenacher (18e): "J'ai connu les mêmes problèmes basiques que Dominique. Après deux ou trois tours, le pneu arrière atteint une telle chaleur, qu'on ne peut plus faire grand-chose. Ce qui m'énerve le plus, c'est que dans mon dernier tour, alors que j'étais 4 dixièmes plus rapide que lors des passages précédents, j'ai été bloqué par un adversaire, l'Espagnol Axel Pons. Dommage. Je sais que ma place sur la grille de départ est moins bonne qu'au Texas - 15e rang -, mais je constate des progrès très nets par rapport au circuit d'Austin. La chaleur ? Comme le départ de la course est fixé à 12 h 20, cela devrait être plus supportable que ce que nous venons de vivre, au cœur de l'après-midi."