Avec Dominique Aegerter, il ne faut s'étonner de rien: après une première journée d'essais difficiles, il avait réussi, samedi, à signer le cinquième chrono des essais qualificatifs du GP d'Italie, sur le circuit du Mugello, tout en sachant qu'il lui serait difficile de tenir le rythme des meilleurs sur l'ensemble de la distance. En course, le pilote du team Technomag-carXpert s'est battu comme un lion; après un départ encore parfait, il s'est accroché le plus longtemps possible aux hommes de tête, avant de terminer cinquième. Une performance qui lui permet de se retrouver troisième ex-aequo au classement intermédiaire du championnat du monde Moto2. Robin Mulhauser, le deuxième pilote de l'équipe suisse, termine trentième.
Dominique Aegerter (5e): "Mon départ a une fois encore été très bon, mais j'ai rapidement vu qu'il me serait impossible de m'accrocher toute la course à Tito Rabat; je perdais trop de temps dans deux endroits précis - les virages 8 et 9. J'ai malheureusement perdu la quatrième place sur la ligne, Simone Corsi ayant profité de l'aspiration pour me surprendre. On connaît ce circuit du Mugello et l'on sait que celui qui sort du dernier virage en tête d'un peloton n'a que rarement raison. Je savais tout cela, mais je n'avais pas d'autre choix dans ma tactique que de prendre les devants au milieu du dernier tour; j'ai réussi mon attaque, j'ai cru que ça suffirait jusqu'au bout, mais il m'a finalement manqué 7 millièmes de seconde. En ayant réussi à me qualifier sur la deuxième ligne de la grille de départ, j'ai pu faire illusion quelques tours. Désormais, nous avons mardi une séance d'essais très importante ici, avec plusieurs pièces différentes à essayer. Nous devons continuer de travailler, comme nous le faisons depuis le début de la saison."
Robin Mulhauser (30e): "J'ai malheureusement raté mon départ, même si j'ai réussi à limiter les dégâts. Ensuite, j'ai essayé de suivre le rythme de Nico Teról et de Louis Rossi, qui étaient juste devant moi, mais c'était mission impossible. Résultat, j'ai rapidement perdu le contact. Je me suis alors battu avec l'Espagnol Ramon Ramos durant toute la course et, ensemble, nous sommes revenus sur le groupe qui nous précédait. On a fini à quatre, roues dans roues. Le plus difficile, aujourd'hui, c'était d'être régulier."