Réaction européenne
Réaction européenne Face à une concurrence chinoise qui s'affine et se précise, les constructeurs européens de casques n'ont d'autre choix que de concevoir des modèles haut de gamme à tarif démocratique. Tout bénéfice pour les consommateurs que nous sommes.
Disons-le clairement : bien que la production chinoise s'améliore -et tous les connaisseurs s'accordent à le reconnaî.tre-, elle reste loin du savoir-faire accumulé depuis des lustres par les marques européennes.Les Français de Shark, qui ont su se construire une réputation, notamment grâce à leur implication au plus haut niveau du sport moto (Troy Corser, Olivier Jacque ou Randy De Puniet roulent Shark) proposent cette année le RSI pour compléter leur offre de casques " Hi-Tech ". Le requin a les crocsAu sommet de la hiérarchie de la marque au requin se situe l'excellent RSR2 (celui des pilotes précités). Puis viennent le RSX et, désormais, notre RSI.
Le RSI n'a rien d'un " troisième couteau ", il s'agit d'un intégral sportif haut de gamme réalisé en fibres multi-axiales renforcées d'un alliage de carbone/kevlar. Son esthétique est soignée et son profil très agressif.Proposé à 319€ (339€ pour les réplicas), le RSI n'excède pas trop les tarifs pratiqués par les Chinois pour leurs meilleurs heaumes . disons que c'est le prix de l'histoire et de l'expertise. Pour justifier une différence tarifaire de l'ordre de 200€ avec le RSR2, Shark a choisi sur le RSI de simplifier les aérateurs et de ne pas le doter d'un système de visière racing professionnelle. Ainsi, l'écran du RSI (traité antibuée et antirayures) est plus fin que celui du RSR2 et n'est pas verrouillable. Une lacune négligeable sur route, mais pas sur circuit où la visière a tendance à se relever toute seule lorsqu'on se retourne pour surveiller ses poursuivants. Quant au champ de vision, il est dans la (bonne) norme.
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