Il ne faut pas être un expert en anglais pour comprendre la signification de SandStorm… A traduire par « Tempête de sable » pour ceux qui n’accrochent vraiment pas à la langue de Shakespeare !
Avec un tel nom, Enduristan annonce d’entrée de jeu la couleur et nous laisse imaginer des vadrouilles dignes d’un Paris-Dakkar avec notre sac tanker fixé au réservoir…mais est-il vraiment capable de tout et est-il réellement pratique au quotidien ?!
Conception
Au premier abord, le Sandstorm respire la qualité. Ses côtés rigides lui permettent un maintien en toute situation et protègent donc parfaitement son contenu sans risquer l’écrasement à tout moment. Lunettes, Gsm ou cannettes, tout y trouve naturellement sa place et n’y bouge pas durant le voyage !
Son gabarit est un très bon compromis entre la place qu’il propose à l’intérieur et son encombrement une fois monté sur le réservoir. Comptez une largeur de 38cm sur 25cm de large et 25cm de haut en configuration standard, soit 13 litres de contenance déjà !
Mais là où le bagage fait fort, c’est qu’il est extensible jusqu’à 20 litres et cela ultra facilement !
En effet, il vous suffit défaire les deux scratchs latéraux, tirer le tanker vers le haut et celui-ci s’allonge comme par magie ! Une idée toute bête, mais qui fonctionne à merveille.
Vous pourrez donc y glisser sans le moindre problème des gourdes, bouteilles de 50cl, cannettes debout, et bien d’autres choses !
Au niveau du poids, la qualité se ressent. 2,3kg tout de même. Beaucoup pour un sac….peu pour un sac résistant et grand comme celui-ci !
Les faces extérieures sont en tissu polymère étanche à tout. Boue, eau, sable…rien ne passe.
Le point faible généralement de ce type de sac réside dans ses tirettes soit trop fragiles, soit peu maniables ou non étanches. Là encore il nous est difficile de critiquer le produit tant l’ensemble est parfait. La fermeture de type « YKK » permet une fermeture 100% étanche. Même sous pression ! Notre tuyau d’arrosage nous a en effet servi à faire subir le martyre au sac...Épreuve qu’il a réussie avec succès!
À noter que si l’extérieur est étanche, l’intérieur l’est tout autant. Une membrane rouge, caoutchoutée, avec coutures renforcées, recouvre l’ensemble du sac pour lui assurer là encore une étanchéité à toute épreuve.
Finissons notre tour du propriétaire. Le dessous du sac, zone au combien sensible tant celle-ci frotte sur le réservoir. Dans ce cas, une coque semi-rigide et semi-moulée vient finir le fond du sac. Celle-ci est encore faite d’un matériau ne pouvant pas abîmer le réservoir à force de frotter. Logique et heureusement me direz-vous !
Modularité
L’une des choses que j’ai appréciées sur le SandStorm c’est sa modularité.
Quoi de plus embêtant que de se trimballer avec un gros sac quand la moitié de celui-ci aurait suffi.
Dans ce cas, rien de plus facile pour déscratcher la petite poche extérieure, la poche pour iPad, ou même les séparations intérieures si ces dernières ne servent à rien lors du voyage.
Les scratchs sont de très bonne qualité et tiennent parfaitement, même après avoir retiré et refixé de multiple fois l’ensemble. La manipulation est rapide et simple à la fois.
L’intérieur comme l’extérieur propose de multiples rangements, y compris avec tirette ce qui vous permettra de venir caser à l'intérieur par exemple votre monnaie, un badge autoroutier ou autre et sans les chercher un peu partout après.
Autre adaptation très sympa, la petite pochette fixée sur la fermeture intérieure et détachable elle aussi. Parfaite pour y glisser les documents de la moto ou vos papiers personnels, au sec, et détachable d’un coup si vous souhaitiez abandonner votre tanker une fois arrivé à l’hôtel mais ne garder avec vous que le strict minimum. Le petit mousqueton fixé sur celle-ci est là aussi le genre de détail plutôt bien pensé !
Fixation et visibilité
La fixation du sac est on ne peut plus simple !
Sont fournies avec le sac les sangles pour pouvoir l’attacher à la moto. Pour le guidon, une boucle, deux clips, et le tour est joué !
Qualité et finition toujours au rendez-vous avec par exemple une petite protection en cuir au niveau des attaches pour éviter qu’elles frottent constamment le réservoir et ne l’abime. On a aimé cette attention du détail!
Sur les côtés, là encore rien de bien compliqué. Deux sangles élastiques que vous venez fixer au cadre de votre moto. Soit via un clip que vous laissez constamment sur votre moto, ou si comme moi vous aimez retrouver votre belle sans attache si vous n’utilisez pas le tanker, vous fixer les deux clips sur la sangle elle-même et n’avez qu’à faire un tour autour de votre cadre à l’endroit désiré pour les reclipser ensemble. Simple, efficace à nouveau.
En balade, le sac ne bouge pas, même en condition plus extrême.
Une question revient souvent lorsque l’on parle de sac tanker...
Et la visibilité dans tout cela ? Et bien parfaite je vous dirais !
En configuration 13 litres, le sac se fait totalement oublié. Il n’entrave pas les mouvements et ne vient pas perturber la lecture des cadrans.
En configuration 20 litres, on commence à sentir légèrement la présence du tanker au niveau de la poitrine, mais là encore sans jamais être gêné pour autant. La lecture des informations reste parfaite sur la Ducati Pike Peak et devrait le rester sur la très grande majorité des trails actuels
En conclusion
Je pourrais la faire courte en vous disant « 100% satisfait » « 100% parfait »….Mais cela ne serait pas du jeu. Néanmoins il m’est difficile en tant qu'essayeur de ne pas avoir trouvé de défaut notoire à un produit qu’on nous soumet à l’essai…frustrant! Et pourtant, pour ma part, le SandStorm fait un sans-faute!
Néanmoins si je veux vraiment trouver un défaut histoire de me sentir un peu mieux dans ma peau…, je prendrais l’argument le plus facile qu’il soit. Le prix ! Si j’étais mauvaise langue, je dirais que c’est cher 210€ pour un tanker…mais je ne le dirais pas…tout simplement parce qu’il les vaut et vous suivra probablement pour la décennie à venir !
En savoir plus sur Enduristan SandStrom
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