Après l'exotisme du Qatar et sa course disputée de nuit, en revenant en Europe, le Championnat du Monde renoue avec un Grand Prix qui se déroulera de jour, avec des séances d'essai réparties plus traditionnellement les jeudi et vendredi, avec également un warm up programmé le dimanche matin.
A quelques encablures de Càdiz et de la Costa de la Luz, Jerez de la Frontera sera le week-end prochain le théâtre de la deuxième manche de la saison 2011 de Moto 2. Sur une piste inaugurée en 1986, longue de 4.423 mètres et comportant une ligne droite de 600 mètres, les protagonistes du championnat Moto 2 auront à cœur de confirmer leur statut de leader ou de prétendants aux places d'honneur. Parmi ces prétendants, un pilote belge : Xavier Siméon.
« Je me suis mis une grosse pression au Qatar. Tout était nouveau : l'équipe, la moto, le circuit, les horaires. Le manque de roulage durant l'hiver s'est avéré très pénalisant. Lors de cette première course, nous avons emmagasiné une expérience précieuse, j'arrive maintenant à Jerez plus détendu, plus serein. Je connais et j'apprécie ce circuit. J'ai roulé ici début mars durant trois jours lors des essais hivernaux. La marge de progression est importante, à moi de concrétiser » commente Xavier.
« Avec mon ingénieur - Kaneko Naoya - nous allons ici poursuivre le travail entamé à Losail. J'ai confiance en lui, nous nous entendons parfaitement, il est très attentif à mes commentaires. Nous formons un duo qui fonctionne bien » poursuit-il.
Kaneko Naoya (photo) n'est pas un inconnu pour Xavier Siméon puisqu'il était devenu son chef mécanicien en Championnat du Monde Moto 2 dès la mi-saison 2010. Ce technicien japonais a une grande expérience. Il a travaillé pour des équipes comme Kawasaki en Moto GP et avec des pilotes de renom tels que Norifumi Abe ou Luis D'Antin. Il est à l'évidence un allié précieux.
« Techniquement, nous allons aborder les essais avec le set-up défini au Qatar. Pas question de se perdre dans les réglages, on part de ce qu'on connaît. Cela me permettra d'être tout de suite à l'aise. Je veux aussi consacrer du temps de piste pour mieux cerner les limites de la Mistral 610. Dans cette optique, c'est bien de partir sur une base connue » précise le jeune belge.
En attendant d'en découdre sur le tracé andalou, Xavier Siméon poursuit son entraînement physique, certainement l'un de ses points forts.
« Il commence à faire beau ces jours-ci. C'est bon pour le moral, sympa pour le footing matinal aussi ! » lâche Xavier. Au travers de cette apparente décontraction, on sent le pilote déjà concentré sur la course à venir.
GP de Jerez, Moto 2 : le 2ème round pour Xavier Siméon
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