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Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

Depuis l’arrêt du modèle V-Rod et ses différentes versions, les amateurs de sensations fortes avaient du mal à trouver Santiags à leur pied dans la gamme du constructeur de Milwaukee. Le Fat Bob 114Ci est là pour y remédier aussi bien au niveau du moteur que de la partie cycle. 94 cv,
1868 cc, 15.8 mkg de couple mais encore et toujours 306 Kg de métal certes, mais quand même. Voyons voir ce que Fat Bob peut offrir aux bikers plus sportifs n’ayant pas la vision du tourisme en Electra glide Ultra classic…

Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

Le bloc moteur est le 114Ci, c’est-à-dire un bon gros bicylindre de 1868 cc. Il développe la coquette (pour un bloc Harley) puissance de 94 cv
à 5020 T/Min, soit bien plus haut dans les tours que ses congénères de la gamme Touring. Le couple de 155 Nm est présent à 3500 T/min et le résultat délivré est des plus plaisant. Etant fan de la Gamme Touring (ma vision d’une Harley Davidson en fait), la curiosité m’a habité lors des premiers roulages en compagnie du Fat Bob. Soyons franc, ce bloc 114Ci pousse comme un sprinter Jamaïcain sortant des starting blocks, il a de la vigueur, du souffle et de l’endurance. Il donne cette impression de ne pas vouloir arrêter sa montée en régimes. En mode Tourisme, il est rond de caractère mais on sent clairement que ce n’est pas sa tasse de Jack, il préfère les accélérations et les sprints furieux. Les vibrations sont présentes mais contenues et ce bloc se révèle un excellent compagnon au quotidien.

Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

Le look ne vous laissera que difficilement indifférent, on aime ou pas. Silhouette trapue, grosse fourche, gros pneu avant, barre Leds comme feu avant et ce garde boue tronqué qui dégage la vue sur le pneu arrière. La selle basse cale le pilote en le soutenant au niveau des reins mais par contre, le passager (kamikaze de toute façon) ne sera pas à la fête au vu de la place qui lui est attribuée d’origine. Des options de selle confort existent et se révéleront indispensables sous peine de divorce ou de run en solo.

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Que dire aussi des canons, pardon échappements alors ? ils ont été le plus grand sujet de discussion lors de nos arrêts. Moches, beaux, trop longs, pas intégrés, tout fût dit… Maintenant, avouons-le, ils sont un peu disgracieux du fait de la couleur du revêtement. Ils finiront certainement par être amélioré ou voire même remplacé par le propriétaire.

La bande sonore est celle d’un bombardier lourd de la seconde guerre mondiale, un orage mécanique qui s’amplifie lors des montées en régimes. Pour en finir avec le look bestial du Fat Bob, il est adapté à son usage. Moto basse et longue, elle offre stabilité et permet de la guider sereinement via le guidon plat idéalement placé. Honnêtement, même à l’arrêt, ce Fat Bob transpire la puissance, comme un boxeur poids lourd. Le filtre à air annonce clairement et fièrement la couleur, c’est sportif. Les feux arrière combinés aux stops et clignoteurs dégagent la vue.

Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

Dommage pour ce porte-plaque rajouté qui alourdit l’ensemble. Gageons qu’il ne restera pas présent très longtemps.

Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

Le châssis a été fortement revu pour encaisser cette folle puissance (pour une Harley encore une fois) et afin de permettre l’exploitation des canassons furieux.

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La fourche inversée associé à la suspension réglable (par une molette facile d’usage) apportent un confort appréciable mais surtout un guidage serein du monstre. Pas de peur dans les courbes, pas de mouvement inadapté, le Fat Bob plonge à la corde comme un enfant sur une boîte de bonbons, c’est-à-dire avec envie et délectation.

Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

Les freins aussi sont inhabituels, des étriers 4 pistons mordant des disques de 300mm renforcés par un disque de 292mm pincé par un étrier 2 pistons derrière ; le tout sous la bienveillante surveillance d’un ABS qui ne se déclenche pas pour rien. Assurément du très bon matos rendu ici nécessaire par le moteur.

Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

Les pneus sont en 16 pouces et le gros pneu donne de la lourdeur au train avant. Cela tient peut-être à son profil en 150 aussi. Bon pour le look, moins pour la vivacité. Restons honnête, les 306 Kg de pur métal (pilote non inclus) restent un point d’attention lors de la conduite sportive à laquelle incite ce Fat Bob. Gardez bien ce point en tête lors de vos sorties musclées entre potes sous peine de sanction immédiate. Passé le point de non-retour, le Fat bob ne pardonnera plus vos écarts et la chute sera inévitable. Une Harley sport reste malgré tout une Harley, veillez à ne pas oublier ce fait. Le Fat Bob est et reste physique à emmener, expérience exigée pour en tirer toute la quintessence.

Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

Le bloc compteur en position centrale sur l’imposant et très bien dessiné réservoir comporte une foule d’informations mais surtout un compte-tours analogique en position principale. La vitesse ne se lit que via la fenêtre digitale situé au sein de ce compteur. Parfois pas évident de pencher la tête pour lire sa vitesse. Trip partiel, total et autres informations utiles sont présentes et même un indicateur de rapport engagé y trouve sa place.

Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

Niveau ergonomie, ce Fat bob entraîne une position de conduite Feet first, les pieds en avant mais avec des repose-pieds assez haut qui permettent de prendre de l’angle, oui de l’angle ! Les gros pneus en 16 pouces permettent de rentrer dans les courbes sans appréhension. Le grand guidon droit écartera vos bras et il va falloir sérieusement vous muscler la nuque pour tenir le coup face au vent lors de vitesses excessives qui seront atteintes très facilement. La position de conduite est déroutante pour les néophytes mais accommodante : le dos droit, les fesses bien calées par le dosseret de selle et les bras tendus. On s’y fait vite mais les longs Runs ne seront pas les bienvenus.

Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

J’entends déjà râler au fond de la classe, assez de théorie, allons rouler, le Fat bob est fait pour ça. Tout à fait d’accord et la semaine en sa compagnie fût des plus agréables. D’accord, je ne suis pas parti déguster des huîtres à Cancale en Fat Bob et en duo, vous lirez bientôt l’essai de la BMW K1600 GTL qui est idéale pour ce genre de trip. Les balades en Fat Bob en plus des trajets quotidiens se sont toujours exécutés à bon train, c’est peu dire. Rarement, une moto pousse au crime autant que celle-ci. Quel moteur ! depuis 1500T/min, le bloc 114Ci pousse, grogne, râle et vous emmène dans la sphère des Muscle bikes, cercle fermé où la puissance n’est rien si elle n’est pas accompagnée de sensations fortes. Pari gagné pour le Fat Bob 114Ci, ce bloc a de la gniark, du caractère. On pourrait presque être tenté de croire que c’est un bloc Italien, ce qui est un compliment dans ce cas précis.

Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

La tenue de route est en parfait adéquation avec le bloc moteur et le freinage suit. Le réservoir se vide assez vite du fait d’une contenance de 13.6 litres seulement et les arrêts sont les bienvenus pour reprendre son souffle, récupérer des claques reçues par le vent. A l’arrêt, contempler ce Fat bob est un autre plaisir, la qualité de cette peinture est extraordinaire ; Ils savent peindre, les ricains !

On revient juste alors sur le point de la ligne d’échappement et là, les avis divergent. Pour notre part, le concept passe bien avec le style, juste la couleur du revêtement qui n’est pas du plus bel effet. Avis personnel, à prendre avec les précautions d’usage. Pour en finir avec ce pot, il chauffe assez fort et votre jambe droite le sentira assez rapidement. Agréable en hiver, moins en été.

Harley Davidson Fat Bob 114Ci, Power Bike

Alors, le dernier point, c’est le prix. Le Fat Bob offre ses charmes contre un billet de 20.600€ de base. Pourquoi de base ? c’est un fait connu et avéré, une Harley Davidson ne reste jamais de base ou alors pas longtemps. Le prix va certes vite grimper vu les accessoires possibles chez ou en dehors d’Harley. La liste des préparateurs a la taille d’un bottin téléphonique à elle seule déjà. Imaginez juste le nombre de pots disponibles et ensuite, les guidons…. Migraine assurée lors du choix. Mais ce choix fait partie aussi du plaisir de posséder une Harley, de la rendre unique comme vous l’êtes et ça, il n’y a pas de prix pour ce plaisir !

Lolobadboy

Lolobadboy
Motard depuis toujours, passionné par la route en mode tourisme longue durée, point de journée moto sous les 400 kilomètres et même en hiver...

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