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La Kawasaki Versys 650, comme une grande

Les trails routiers, de moyenne ou grosses cylindrées, trustent encore les podiums des ventes. Assise plus haute, confort, protection et maniabilité sont en général les atouts avancés mais comme toutes les marques en proposent dans leur gamme, il faut se démarquer et du côté de Kawasaki, on renforce l'esprit famille avec la Versys 650 qui adopte le look de sa grande soeur, la 1000.

La Kawasaki Versys 650, comme une grande
En descendant de la citadelle de Namur

On ne pouvait pas passer à côté et hasard du calendrier, la première moto que je testais l'année passée était justement la grande, que pensez de la "petite" version ? C'est justement ce qu'on va essayer de vous faire découvrir.

La Kawasaki Versys 650, comme une grande
Le sac Ogio Mach 5 et la caméra insta 360, indispensable pour un essai.

L'air de famille est indéniable, un garde-boue ras de roue, un plus haut sous une tête de fourche qui intègre le feu led et surtout une bulle assez grande et réglable en plus. Il faut juste trouver le clapet pour la régler et sans le savoir, vous risquez de chercher un peu. Oui, c'est du vécu.
Des protèges mains de chaque côté du grand guidon pour le look baroudeur, un petit sabot moteur pour la protection et une selle double qui semble bien accueillante. Le passager aura même droit à de larges poignées pour s'agripper. On sent bien là la volonté de plaire par un look moderne, baroudeur tout en pensant aux balades et au duo, même sur une moyenne cylindrée. On pourrait bien entendu revenir sur la question, faut il absolument plus gros et là, seules vos attentes en matière de performances pourra y répondre.

La Kawasaki Versys 650, comme une grande

Assis sur la selle à 845 mm, il ne faut pas être trop petit mais la moto reste accessible, le pilote trouve devant lui un écran TFT couleur de 4,3 pouces. Résolument moderne avec toutes les informations : jauge, consommation, horloge, rapport engagé et même contrôle de traction. On y reviendra plus tard. Avec le bouton de commande à la poignée gauche, on change les informations visibles mais on peut aussi entrer dans les menus très complets pour avoir d'autres possibilités. Pour 2022, vous pouvez d'ailleurs connecter votre GSM à la moto pour y voir les informations. A l'avant aussi, vous pouvez voir les emplacements prévus pour ajouter une prise 12 V et/ou USB pour brancher votre GPS ou GSM, une barre derrière la bulle devrait notamment permettre d'y accrocher certains supports.

La position est plutôt naturelle, jambes pas trop pliées, buste droit et avec la selle assez confortable et la protection offerte par le carénage et la bulle, on imagine déjà les longues balades sans trop se fatiguer.

La Kawasaki Versys 650, comme une grande
LA magie de la caméra 360 🙂

Avant de prendre la route, on prendra soin de régler les suspensions. Sur le dessus des tubes de fourche, vous avez la possibilité de gérer la précharge et la détente, c'est encore rare sur des motos de cette catégorie. Avec le grand débattement de la fourche de 41mm, il sera d'autant plus intéressant de la régler selon votre humeur ou vos besoins. Même à l'arrière, vous pouvez régler la précharge via la molette déportée et pour une fois, on y a facilement accès. Kawasaki semble avoir tout prévu.

Nous voilà prêts à prendre le départ, on fait le plein du gros réservoir, 21 litres quand-même, on met la bulle à la hauteur et on démarre le bicylindre. Un bi en ligne de 649cc qui offre 67 cv à 8500 tours minutes. C'est toujours 5 de moins que la concurrente au diapason mais on n'est pas là pour comparer. 67 cv donc, disponible à 8500 tours/minute, il faut bien ça pour les 217 kg de la Versys. En roulant en solo, ce moulin vous permet d'adapter la conduite à votre envie : de la balade tranquille en roulant à l'économie (vous avez même un sigle éco au tableau de bord) à quelques folies sur les petites routes et les virolos. N'oubliez toutefois pas qu'on n'est pas sur une sportive et que selon vos réglages de suspension, on ne peut pas avoir le confort sur toutes les bosses et une rigueur dans les courbes. La Versys, du moins comme elle était réglée pour l'essai, représente un bon équilibre entre les deux. La sonorité va de paire avec cette dualité, plutôt discrète à bas régime et plus rageuse si on tourne généreusement la poignée droite.

Et ce qui ne gâche rien, la consommation est plus que contenue, surprenante même pour un essai mixant grands axes et petites routes puisque nous avons descendu la consommation à 4,4 litres au cent. Avec les 21 litres dans le coco, inutile de vous faire le calcul pour comprendre qu'on pourra se faire de longues étapes.

La Kawasaki Versys 650, comme une grande

La maniabilité de la Versys est un autre point fort, avec le grand guidon, on oublie vite son poids, la moto se conduite avec facilité, peu importe le rythme choisi. La fourche amortit bien les bosses en rendant les trajets plus agréables malgré nos routes parfois bien défoncées et elle n'est pas trop molle pour hausser un peu la vitesse. Le freinage n'est pas en reste puisque le double disque de 300 mm pincés par des étriers deux pistons et un 250mm à l'arrière sont suffisamment efficaces pour la moto. Je dirais même en parfaite adéquation avec la polyvalence de la moto. Malgré les routes mouillées, enfin certaines, lors de l'essai, je n'ai jamais été surpris et même l'ABS s'est montré discret. Il faut dire qu'on a de moins en moins à s'en faire sur l'électronique, les systèmes embarqués sont de plus en plus efficaces.

En parlant d'aide à la conduite, parlons un peu du KTRC, le contrôle de traction réglable sur deux niveaux. Est ce nécessaire sur un 650 ? Certains anciens vous répondront que non mais il ne faut pas oublier qu'on roulait il y a quelques années encore avec des motos sans ABS, ni cartographie ou contrôle de traction. A côté de ça, on peut se dire que tout ce qui peut aider un débutant est le bienvenu et le contrôle de traction peut rassurer sur les routes mouillées. Perso, je ne l'ai pas allumé une seule fois en roulant mais pour des énervés de la poignée, peut être qu'il viendra bien à point.

L'essai en vidéo

Du coup, j'ai passé une bonne journée au guidon au guidon d'une moto facile à prendre en main, pas exigeante en terme de conduite, offrant une bonne protection et sans se ruiner en consommation. J'ai apprécié sa polyvalence permettant de profiter en duo ou solo pour des balades ou simplement au quotidien. Il suffit de lui rajouter quelques accessoires comme des poignées chauffantes, une prise USB, des feux additionnels pour l'hiver et de la bagagerie et on a une moto prête à tout affronter.

Il me reste bien entendu à vous parler du prix. La Kawasaki Versys 650 est disponible à partir de 8549 € en noir et notre version débute à 8699 € tout comme la verte. Un prix dans la moyenne si on regarde les concurrentes. La plus équipée, la Grand Tourer vous coutera quand même 2249 € de plus avec ses valises, top case et feux additionnels entre autres.

La Kawasaki Versys 650, comme une grande

A noter aussi que la Versys est disponible pour le permis A2, une bonne façon de débuter et progresser à moto. Faudra t'il passer sur la 1000 ? Pas forcément.

Sur les photos de l'essai, vous pouvez voir la tenue Held (Renegade, Dawson, Madoc, Saxton), le sac Ogio Mach 5 et la casque Scorpion Exo-tech carbone que vous découvrirez aussi sur notre site.

La Kawasaki Versys 650, comme une grande
Sylvain R
Sylvain roule depuis qu'il en a l'âge, deux ou trois roues (voir même 4) et un moteur et il est parti pour un essai. Sportive, roadster, custom, trail ou autre, rien ne l'arrête. Sa maxime préférée : "Brûle la gomme, pas ton âme". Si vous le croisez, n'hésitez pas à le saluer, il ne mord pas... enfin normalement

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