La première journée d'essais du plus traditionnel GP au calendrier mondial, celui des Pays-Bas, à Assen, a été bouleversée par les conditions météorologiques. S'il faisait froid ce matin - 15 degrés dans l'air, 19 au sol -, la piste est restée sèche pour une première séance marquée par le formidable troisième chrono de Dominique Aegerter, meilleur pilote Suter du jour. Après son exploit (6e) du GP de Catalogne, son équipier au sein du team Tehcnomag-carXpert, Randy Krummenacher, signe le dixième temps de cette première journée. Mais il a surtout été extraordinaire dans l'après-midi lorsque, sur une piste d'abord détrempée, mais dont quelques parties ont séché au fil des tours, il a signé le cinquième temps de la séance.
Dominique Aegerter (3e): "Après le GP de Catalogne, nous avons testé deux jours durant à Alcaras (Esp); c'était sec le premier jour et mouillé le second. C'est dire que nous avons pu beaucoup travaillé et ça a payé aujourd'hui. Ce matin, j'ai réussi un très bon dernier tour et même si nous ne sommes pas encore aux chronos de l'an passé - le froid -, je suis content de la base à disposition sur le sec. J'utilise désormais le nouveau bras oscillant de Suter, que nous avions essayé avant de le mettre de côté au Mugello. La moto est ainsi un peu plus souple et semble plus efficace. Cet après-midi, la piste a séché au fil des tours et en toute fin de séance, alors que la trajectoire était sèche, j'ai certainement été un peu trop agressif pour espérer mieux. Mais, je le répète, la base est là, solide."
Randy Krummenacher (10e): "Nous avons commencé cette semaine d'Assen avec la base technique qui avait si bien fonctionné en Catalogne; à partir de là, on progresse step par step et dans ces conditions, je suis très content de mon dixième chrono sur le sec. Cela prouve que le potentiel est là. Cet après-midi, nous avons consacré la moitié de la séance à régler la moto pour la pluie et en seconde partie d'essais, je me suis régalé. J'avais de super sensations, j'ai donné le maximum. Qu'est-ce qui a changé chez moi depuis le début de la saison? Beaucoup de choses, en réalité. Premièrement, j'ai plus d'expérience avec ma moto. Ensuite, mon chef technique connaît lui aussi toujours mieux la Suter. Cela a des conséquences directes sur la confiance et quand on a confiance, on va plus facilement à la limite. Lors des premières courses, quand je connaissais une alerte, j'avais beaucoup de problèmes pour reprendre directement un bon rythme; désormais, c'est oublié."