EKOnomique mais performant
Pour ceux d’entre vous qui ne connaîtraient pas EKO à Kontich, près d’Anvers, une visite de leur show-room de 3.000m² nous semble s’imposer. Le choix y est pléthorique et le personnel prévenant. De plus G&F, la gamme de vêtements maison, offre un excellent rapport qualité/prix.
Chez EKO, on n’en fait d’ailleurs pas mystère, le plan est double : pouvoir offrir à tout utilisateur de deux-roues les équipements et accessoires dont il a besoin en fonction de sa machine et de l’utilisation qu’il en fait, mais aussi proposer à ceux qui sont revenus d’une futile addiction aux marques une gamme native efficace et qui reste abordable parce qu’elle ne multiplie ni les modèles ni les coloris. C’est précisément un ensemble G&F pour dame que nous avons testé pour vous.
Un couple gagnant
Bien qu’EKO reste discret sur les caractéristiques techniques de la gamme G&F, on peut inférer que notre ensemble est essentiellement composé d’un matériau de type cordura, résistant à l’abrasion. La membrane étanche est évidemment respirante et son homologue thermique est amovible. De leur côté, les protections d’origine sont du haut de gamme puisqu’elles sont signées de l’équipementier anglais Knox ; on les retrouve aux épaules et aux coudes ainsi qu’aux genoux. En outre, une plaque dorsale basique est présente d’origine. Par contre les protections de hanches devront être achetées à part pour être placées dans les poches
prévues.
Les vestes Minerva ou Minerva 2 (179€, disponibles du 36 au 50) font la paire avec le pantalon Stone 2 (139€, XXS à 7XL en trois longueurs de jambes SVP !) Pour 318€, voilà un ensemble qui nous a épatés par son confort général et sa grande légèreté. Notez que dans la limite des stocks disponibles, la veste Minerva est actuellement à 139€ au lieu de 179€ ; au vu de notre essai, à ce prix-là, c’est un must !
Nous vous parlions de légèreté, jugez-en : la veste en taille 40 et le pantalon en taille S Normal (il existe aussi en Long et en Short), avec toutes leurs doublures, ne pèsent que 2,6kg. Le confort qui en résulte est cette « sensation de porter des vêtements civils qui n’entravent pas les mouvements », commente notre essayeuse.
Au banc d’essai
« Finalement, je suis très étonnée du niveau de performance affiché par l’ensemble G&F, car il reste relativement bon marché. L’essayeuse précise encore : en vérité, je ne lui trouve aucun point faible marquant ; tout au plus peut-on regretter que les poches de la veste soient un peu étriquées et non étanches puisqu’elles ne ferment que par un velcro. »
Naturellement, les fashion victims pourront regretter la coupe hyper classique et la sobriété des vêtements G&F ; mais classicisme ne signifie pas non plus absence d’élégance. Et puis, les fleurs et le rose que nous servent nombre de fabricants ne sont pas forcément du goût de toutes les dames… Et en effet, les prestations globales de la Minerva et du Stone 2 les placent à un niveau supérieur à ce que suggère leur tarif. Voyons cela de plus près.
Réglons d’abord le souci lié aux poches : d’une manière générale, l’ensemble manque de capacité de rangement. Seules les poches du pantalon sont amples, mais les remplir nuit au confort une fois en selle. Rien n’est prévu non plus pour les grands smartphones d’aujourd’hui ; il manque en vérité une grande poche dans le bas du dos, comme en présentent certaines vestes masculines.
Cela dit, le reste du bilan est largement positif. En termes d’étanchéité par exemple, l’ensemble G&F vous garde au sec même sous des averses orageuses et le bas des manches permet d’y mettre à l’abri les manchons de vos gants. Bon point également au col qui ne serre ni trop ni trop peu. Notons que pour l’ergonomie, la veste se règle aux niveaux de la taille et des bras ; et classiquement à la ceinture pour le pantalon.
Malgré la légèreté très appréciée par notre essayeuse, il faut souligner que les doublures thermiques font très bien leur office puisque, par des températures proches de zéro, veste et pantalons isolent très correctement leur utilisatrice. Petite déception pour les aérations de la veste ; la présence obligatoire de la membrane étanche interdit naturellement des courants d’air francs. Cependant, la légèreté a aussi pour effet de ne pas rendre les vêtements trop désagréables à porter lorsqu’il fait doux et qu’on est descendu de moto.
Laissons pour conclure la parole à l’utilisatrice : «Je suis séduite par ces produits et si je dois mettre en exergue leur qualité essentielle, c’est incontestablement le confort général. Et puis, je me trouve plutôt bien vêtue en les portant. »