Depuis maintenant quelques semaines, Coyote a sorti sa nouvelle version et sa déclinaison pour smartphone, iCoyote. Cette sortie s’accompagne d’une très grosse refonte graphique ainsi que de nouvelles options.
Pour ceux qui auraient hiberné durant ces dernières années et qui ne connaîtraient pas encore Coyote et ses produits, il s’agit là d’un « Avertisseur de dangers » qui vous préviendra dans la mesure du possible des problèmes rencontrés durant vos trajets, quel que soit le type de routes empruntées.
Aperçu vidéo: (Soleil + Compression vidéo ne fait pas bon ménage pour le contraste :))
Souvent appelé à tort, « détecteurs de radars », Coyote est en réalité un « avertisseur de radars ou de dangers ». Quelle est la différence ? Un détecteur émet et capte en temps réel des signaux autour du véhicule, voir interfère avec ceux-ci (brouilleurs radar), de manière à détecter physiquement des dispositifs radars, qu’ils soient fixes ou mobiles sur les ponts et bords de routes. Ceci étant dans la très grande majorité des pays totalement interdit.
Hors, dans le cas de Coyote, soyez rassuré, rien d’illégal à l’utiliser dans votre véhicule.
Coyote se base sur une communauté de près de 4.8 millions d’utilisateurs dans le monde pour faire du repérage actif des dangers et radars.
Lorsqu’un utilisateur détecte un radar ou un élément dangereux sur la route à signaler aux autres usagers, il lui suffit d’activer l’alerte adéquate dans l’application pour que cette dernière via le réseau 3/4G soit instantanément dispatchée à tous les utilisateurs empruntant cette route dans les secondes ou minutes après vous.
Lorsque ceux-ci arrivent à proximité du tronçon que vous venez de signaler, ils sont avertis du danger. Cela pouvant être un rétrécissement, un objet sur la voie, un accident…et un radar bien entendu !
Une fois celui-ci passé, ces derniers peuvent confirmer ou infirmer l’événement de manière à maintenir une information la plus à jour possible sur le tronçon en question.
Dans le cas d’un radar, car avouons-le, la majorité des utilisateurs prennent coyote initialement pour cela, l’affichage de ce dernier peut légèrement varier suivant la législation du pays. Par exemple en France, la loi n’autorise pas Coyote à indiquer précisément où se trouve le radar. Néanmoins, il peut indiquer dans quel tronçon très limité il se situe, et après quelques utilisations, vous aurez très vite compris où ce dernier va se situer dans le tronçon… 😉
Dans le cas de la Belgique, l’affichage est tout autre. Les utilisateurs sont avertis quasiment au mètre près d’où se trouvent les agents et le dispositif répressif et permet ainsi au conducteur de s’assurer qu’il ne dépassera pas la limite lorsqu’il passera à côté de ceux-ci…
Coyote est-il pour autant infaillible ?
Soyons honnêtes, rien n’est infaillible. Si coyote connait et communique précisément l’endroit des points dangereux et autres radars fixes, il n’en va pas de même pour les dispositifs mobiles.
Sur base des signalements des semaines précédentes, il est capable de vous avertir des zones où vous risquez d’avoir des contrôles, mais sans certitude.
Par contre, pour qu’il soit en mesure de vous signaler un dispositif de contrôle de vitesse mobile qui vient d’être déployé, il faut qu’au minimum un utilisateur l’ai repéré et lui ai signalé…
Vous l’aurez compris, malgré un taux de signalement assez élevé, coyote ne se veut pas pour autant 100% infaillible. Dans le cas où vous êtes le premier à passer dans un lieu peu fréquenté, ou dans le cas d’un dispositif bien camouflé, Coyote ne pourra malheureusement pas épargner votre portefeuille… dans le cas où la poignée des gaz vous démangeait….
En parlant de poignée des gaz…cela sous-entend que nous sommes à moto…oui, mais Coyote à moto, ça donne quoi ?
Et bien, figurez-vous que chez Coyote ils ont pensé à nous, motards.
Car bien sûr vous pouvez utiliser l’application fixée à votre guidon, tout comme vous le feriez fixé à votre pare-brise de voiture de manière à avoir toutes les informations visuelles sous les yeux.
Mais vous pouvez également le ranger bien au chaud au fond de votre veste pour être tout aussi protégé ! Comment ? Simplement en branchant votre smartphone à votre système intercom, ou dans une moindre mesure, en branchant des écouteurs directement à votre smartphone.
Coyote a en effet déployé depuis quelques versions déjà le mode « moto » sur son application.
Cette dernière permet à l’application de fonctionner parfaitement tout en ayant l’écran du téléphone éteint de manière à ne pas faire de fausse manipulation en roulant.
En cas de danger ou contrôle radar, vous serez averti directement via divers sons et surtout vocalement avec toutes les informations nécessaires en temps réel. Où se trouve le danger, de quel type de danger il s’agit, quelle est la vitesse réglementaire dans la zone en question, etc.
Par ailleurs, propre à ce mode « Moto », Coyote a intégré un système de « Bip » qui se fait entendre toutes les 2 ou 3 minutes en moyenne, permettant de signaler au motard que le dispositif est toujours fonctionnel et veille sur lui. Une manière assez simple au final de détecter que le téléphone n’a pas, contre votre volonté, fermé l’application, ou que votre batterie vous permet toujours de faire fonctionner le dispositif.
En parlant de batterie…en moto peut-on raisonnablement utiliser coyote sans risque de se retrouver la batterie à plat ? Eh bien oui ! Pour la simple et bonne raison que le poste qui consomme près de 80% de votre batterie sur votre smartphone est l’écran…et comme en moto, pour peu que vous optiez pour l’utilisation de coyote au fond d’une poche, l’écran est éteint, l’autonomie s’en retrouve que très peu impactée !
Difficile d’annoncer des valeurs fiables quant à une utilisation de coyote sur mobile tant les batteries des téléphones varient d’une marque à l’autre, et les applications qui s’exécutent chez chacun étant variée et plus ou moins énergivores.
À titre d’exemple, sur un iPhone 6S chargé à 100%, après 5 heures de balade en mode « Moto », écran éteint, et en pleine campagne (ce qui peut aussi faire varier la consommation de la puce Gps/tel pour se repérer), la batterie n’avait perdu que 16 % de son autonomie !
En utilisation en mode « voiture », avec donc affichage activé, la luminosité au maximum, il faut compter 13%/hrs en moyenne. Mais rien ne vous empêche de brancher le dispositif à votre prise 12V de votre auto ou moto bien entendu !
Maintenant dans le cas de téléphones peut-être moins performants en terme de batterie, nous ne pouvons que vous conseiller de prendre une petite batterie portable supplémentaire qui ne pèse rien, mais pourra se montrer diablement pratique en cas de pépin.
En cas de pépin d’ailleurs, coyote à également intégré l’option « appel d’urgence ».
En cas de chute, si vous avez la chance d’avoir votre téléphone dans votre poche, il vous suffira de sortir l’application, appuyer sur le bouton d’appel au secours, choisir si coyote doit appeler la police ou les premiers soins, et instantanément l’application vous mettra en relation avec ceux-ci tout en leur communiquant votre position géographique exacte de manière à les guider vers vous au plus vite. Une option qu’aucun motard ne souhaite utiliser, mais qui peut se montrer là encore pratique lorsqu’on se retrouve immobilisé au sol et seul.
Pour ce qui est de la consommation data, là encore cela reste très réduit. Cela va dépendre bien évidement des axes empruntés, du trafic et alertes à cet endroit, des interactions que vous aurez avec votre coyote (répondre aux questions du système concernant les dangers rencontrés), etc.
Au final, à moins d’avoir un abonnement très limité en 3/4G, les quelques mégabytes utilisés durant vos trajets passeront inaperçu dans votre forfait. Tout du moins tant que vous restez sur le réseau national….Après si vous sortez du pays, le roaming sera de mise et augmentera sensiblement la note…
Par contre il va de soi qu’icoyote ne pourra fonctionner sans une connexion au réseau ! Pas de 3/4G, pas de navigation ni d’alertes ! Logique me direz-vous !
Et les nouveautés dans tout cela ?
La principale reproche que l’on pouvait faire à iCoyote dans les versions précédentes étaient de devoir combiner l’application avec d’autres pour la navigation, tel que « Google maps » ou « plan » pour ne citer qu’eux. Et donc indirectement de consommer beaucoup plus de batteries tout en devant jongler continuellement d’une application à l’autre en cours de route. L’autre solution était d’opter pour leur principal concurrent, Waze, qui offrait déjà cette option depuis longtemps, mais qui n’avait pas nécessairement la même communauté en place à cette époque.
C’est pourquoi coyote a décidé d’intégrer dans cette nouvelle version 10 de son application un système de navigation intégrée.
Celle-ci vous permettra d’aller facilement du point A au point B, tout en optimisant votre trajet d’après différents critères proposés. (Avec ou sans péage, suivant la circulation signalée par sa communauté, avec ou sans autoroute, etc Non l’option « avec ou sans radars » n’est pas encore proposée…je vous vois venir 😉 )
Autant de fonctions déjà présentent d’origine depuis de nombreuses années dans les solutions type « Google maps ».
Au lancement de sa nouvelle version, mi-janvier, Coyote a essuyé beaucoup de critiques concernant cette nouvelle option. Principalement par son manque de lisibilité qui, il est vrai, était tout sauf clair.
Car très foncée, peu contrastée, mise en avant du chemin à emprunter peu clair etc.
Fort heureusement ces derniers ont vite réagi et quelques semaines plus tard ont délivré une tout autre version beaucoup plus claire ! Le jour et la nuit en termes de lisibilité !
Soyons honnêtes, celle-ci n’est pas exceptant de défauts à l’utilisation, mais laissons à Coyote le temps de trouver ses marques pour proposer dans les semaines à venir un produit encore plus aboutit et un algorithme aussi performant que les concurrents du secteur. La navigation fonctionne très bien, mais quelques approximations sur certaines adresses ou routes empruntées laissent à Coyote la possibilité de rendre son système encore plus complet. Il a néanmoins l’avantage de combiner en un écran, alertes, radars et navigation, ce qui évite à l’utilisateur de devoir constamment jouer avec son téléphone en roulant et ainsi être distrait.
Une bonne chose pour nous motards !
En termes d’ergonomie et d’utilisation, là encore Coyote a su écouter sa communauté. À la sortie de la nouvelle version, les boutons étaient devenus très (trop) petits que pour être utilisés de manière précise dans un véhicule, qui a moins d’être sur coussin d’air vibre tout de même un peu et provoquait de nombreux « push » sur le bouton voisin de celui que l’on visait.
Depuis maintenant quelques semaines, l’interface proposée est beaucoup plus claire et les zones cliquables sont redevenues grandes et agréables à utiliser. Cette dernière mouture se montre réactive et intuitive.
Il est également bon de noter qu’à nouveau, des problèmes d’instabilité ont été très présents durant les premiers jours d’utilisation courant janvier. Fermeture intempestive de l’application, écran qui se figeait, etc. Une vague de protestation était d’ailleurs clairement apparue dans les commentaires de l’Apple Store et l’Android Market. Depuis l’update apparu mi-février, pour notre part, nous avons récupéré une application stable et robuste. Malgré l’utilisation d’autres applications en parallèle, nous pouvons passer de coyote à d’autres sans le moindre problème. Éteindre le téléphone en utilisant le mode moto également sans crainte que l’application n’ait été fermée sans notre accord.
Notons tout de même que si pour notre part nous avons récupéré la stabilité que nous sommes en droit d’attendre d’une telle application, cela ne semble pas le cas de tous les utilisateurs. Reste à espérer que Coyote sera en mesure de leur venir en aide dans les prochaines versions tout comme cela a été le cas avec nos téléphones de test. (iOs : iPhone 6S, Android : OnePlusOne, clairement des téléphones haut de gamme malgré tout…)
Le prix dans tout cela ?
Coyote fonctionne via un système d’abonnement.
Gratuitement, vous pouvez dès à présent utiliser l’application pour son système de navigation et de l’info trafic. Une bonne manière de découvrir le produit.
Après, pour profiter de la communauté,des alertes radars et autres fonctions, il faut tout de même compter 11.99€ pour un mois ou opter pour une solution à 49.99€/an ou 89.99€/24mois.
Un prix certes, mais un investissement qui peut s’avérer payant dans le cas où vous avez la fâcheuse tendance à ouvrir un peu trop les gaz et offrir vos deniers à l’état lorsque vous passez devant les caisses enregistreuses …enfin les radars quoi !
Pour résumer, même si Coyote n’est plus seul sur ce marché des avertisseurs de radar et peut s’avérer chers sous certains aspects, on peut compter sur une communauté d’utilisateurs actifs assez impressionnante en Europe et un taux de détection très bon dans les zones fortement fréquentées par la communauté. Sa formule mensuelle devrait vous permettre de tester l’application pour vous faire une première idée, même si il est clair que les offres poussent plus facilement l’utilisateur à partir directement vers une version 24/48mois…
Autre solution….jouez sur Objectif-moto et repartez avec un abonnement d’un an à Coyote. Mais pour cela rendez-vous sur le site et Facebook d’ici quelques jours !
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel de Coyote
iCoyote vu par d'autes membres de l'équipe:
Diabolosyl:
Coyote, je l'ai essayé sous plusieurs formes : l'appareil Coyote classique qui se limite à signaler les informations routière intéressantes, le Coyote NAV qui est un GPS intégrant les fonctionnalités de l'avertisseur et maintenant l'application. Je l'avais déjà utilisée dans sa version précédente, assez proche de l'appareil simple.
La nouvelle version intègre la fonction GPS, un vrai plus je trouve. Plus besoin de plusieurs appareils, ni d'ouvrir plusieurs applications. On y gagne en facilité et ça évite de se déconcentrer.
L'utilisation est assez simple, le GPS propose même plusieurs itinéraires. Si vous n'avez pas besoin du GPS, on peut se contenter de l'écran classique.
Toutefois, j'émets quelques critiques : la navigation devrait mieux intégrer les infos fournies, c'est frustrant de suivre un itinéraire et d'arriver dans un bouchon signalé par d'autres utilisateurs, l'application devrait comme certains GPS TMC modifier la route pour l'éviter.
L'autonomie varie forcément d'un smartphone à l'autre mais avec la localisation et la 4G en fonction, elle sera plus vite mise à mal.
Un dernier point faible comparé aux boitiers classiques, la 4G à l'étranger, ça coute bonbon alors il vaut mieux se méfier quand vous voyagez près des frontières si vous n'avez pas limité votre connexion.
Par contre, le prix d'abonnement est lui très intéressant. Un simple excès de vitesse vous coutera minimum 50 € mais ce n'est pas tout, un véhicule arrêté dans un tournant peut lui aussi être signalé et le savoir avant le virage vous fera épargner encore bien plus.
Lolobadboy:
L’application semble être un bon investissement. Elle est simple, fiable et rapide. Eventuel bémol, l’achat d’un support ou étui pour la moto si on ne souhaite pas se limiter aux informations vocales mais que l’on veut profiter également de l’affichage écran.
Par rapport aux autres solutions testées par le passé, comme mon ancien avertisseur de radar « AlertGps » qu’on devait utiliser avec une oreillette filaire, en plus d’avoir des difficultés à le recharger en roulant…Coyote s’en tire haut la main à tout niveau !
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel de Coyote
Dans cette version, les bips de zone à l’approche des « dangers fixes » ont-ils été remis ? (ils avaient disparu depuis la version 9). J’entends bien sûr le système « un bip » puis « 2 bips », puis « 3bips » quand on est sur la cible et enfin « 4 bips » à la fin de la zone de danger.
Pour un motard, qui n’a aucune information visuelle s’il se sert de Coyote avec des oreillettes, cette fonction est primordiale.
Merci de vos lumières 😉
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