La Z900 se veut être l’un des modèles phares si pas le modèle phare de la marque nipponne. Du coup pas question de décevoir avec ce deux roues au look agressif à souhait et aux lignes anguleuses comme toute bonne moto qui se respecte lorsque l'on vient du pays du soleil levant.
Cette seconde génération de Z900 c’est vu relifter les phares avant et arrière, ainsi que le sabot moteur et quelques autres détails, mais qui changent d’amblé la donne et lui redonne une seconde jeunesse.
La signature LED est probablement ce qui se remarquera le plus rapidement, tout comme les écopes latérales qui se trouvent bien plus travaillées que les versions précédentes.
Là où certains distingueront un Z en signature du phare arrière, nous y voyons un X, mais après tout libre à chacun d’interpréter tant que le résultat y est. Et pour notre part nous aimons particulièrement ce design osé, mais qui propose tout de même un vent de fraicheur face aux anciennes déclinaisons.
Peu, voir pas de changement au niveau des suspensions, des roues ou du freinage. Le bras oscillant à quand lui été tout de même adapté à l’augmentation de puissance puisqu’on est passé d’une Z800 à une Z900 pour rappel.
Quatre cylindres, toujours et encore, faisant 948cm³ et 125 chevaux cette fois.
Ajoutez à cela 212kg et ça nous fait un beau bébé, pas spécialement léger, mais capable de procurer de très chouettes sensations une fois à son guidon !
En effet le quatre cylindres se veut ultra smooth à l’utilisation tout en délivrant la puissance de manière continue, mais appuyée. Linéaire dit-on dans le jargon. Ce n’est pas pour nous déplaire même pour une utilisation plus sportive sans à coup traitre en sortie de virage par exemple. La partie cycle est donc plutôt agréable au quotidien, mais pourra se montrer joueuse tout de même pour les pilotes plus aguerris. Reste néanmoins que son moteur souple et sa puissance de freinage raisonnable, mais pas hors norme, n’en feront pas pour autant l'arme ultime sur circuit. Même si restons également réaliste, combien de pilotes se sentent de pousser leurs motos au maximum sur circuit et en sont réellement capables ? C’est pourquoi, en se concentrant sur une expérience « routière », cette Z900 est donc très sportive et amusante à souhait.
Décliné en version « A2 » cette moto peut également parfaitement convenir à un jeune motard souhaitant se faire plaisir sans se faire de grosses frayeurs. Attention néanmoins au poids qui, une fois bridé, pourrait rendre pataude cette Japonaise.
Mais la grosse nouveauté sur cette Z900 c’est bien son nouveau système de traction contrôle. Entendez par là l’assistance à la gestion des gaz pour évier cabrages et autres dérives du train arrière en phase de réaccélération. Le KTRC offre trois modes de conduite, ou quatre dirons nous puisque le dernier se veut être un « mode au choix » où le pilote décidera des aides ou non à appliquer.
Les trois sont quant à eux sont Sport avec un Traction control à « 1 » (minimum) et une cartographie moteur délivrant toute la puissance. Tout comme le mode route, mais cette fois avec un KTRC à 2. Et Enfin le mode pluie habituel avec un KTRC a 1,2 ou 3, mais surtout une cartographie réduisant la puissance moteur de quelques chevaux et rendant la bête bien plus docile.
Tendance oblige, le Bluetooth fait également son apparition sur la moto lui permettant d’interagir avec l’application Kawasaki. Ca ne fait pas encore le plein automatiquement pour vous lors de vos arrêts, mais ca vous permettra de suivre l’autonomie de votre belle, prévoir vos déplacements via GPS et d'autres bricoles du style.
Apparition également d’un voyant « indicateur de conduite économique ». Mais est-ce réellement ce que l’on cherche à avoir, une conduite économique, lorsque l’on prend un roadster musclé ? Nous vous laissons seul juge.
Que pourrait-on lui reprocher à cette Kawa ? Pas grand-chose pour être franc. Profitant d’un bel héritage de ces prédécesseurs, cette Z900 se veut presque parfaite.
Les pistards auraient peut-être apprécié un shifter automatique, là où pour ma part j’aurais apprécié un peu plus d’originalité au niveau des pièces telles que les rétroviseurs bien trop souvent négligés par les fabricants ? Des broutilles dira-t-on.
Une copie presque parfaite. Presque, puisqu’il est temps de parler du prix, sujet qui fâche bien trop souvent. Et pourtant, avec un prix à partir de 9899€ , c’est presque raisonnable. Ce qui le sera moins ce sont les options que vous ajouterez dessus pour personnaliser votre belle, même si là encore Kawasaki n’est pas nécessairement le plus cher sur le marché !
Envie d’en voir plus ? Rendez-vous sur notre essai vidéo.