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Schuberth C4 Pro, en progression

Dans le monde des modulables, le Schuberth C3 pro trônait fièrement sur la plus haute marche (ou presque) en terme de confort et d’insonorisation. Pas parfait mais il enchantait nombre de motards l’utilisant au quotidien et sur de longs trajets.

Schuberth C4 Pro, en progression
Le C4 Pro, le C4 et le C3 Pro

L’année passée, on vous a présenté son successeur, le C4. Un nouveau venu malmené par la concurrence qui a aussi proposé des nouveaux casques avec de solides arguments. Petit couac au démarrage avec un Pinlock pas au point, une insonorisation perfectible surtout pour les fans du C3 qui s’attendaient à mieux.  Le Schubert avait pris du plomb dans l’aile.

Schuberth C4 Pro, en progression

Pour 2019, la marque allemande propose une nouvelle version, le C4 Pro pour reprendre sa place au sommet du genre.

En les mettant côte à côte, on ne peut pas dire que la différence soit marquante mais il suffit parfois de peu pour changer les sensations dans un casque.

Schuberth C4 Pro, en progression

On retrouve ainsi une coque en fibre de verre pour assurer la légèreté bien qu’il pèse environ 1660 grammes.  Le C4 Pro a une mentonnière assez large, qui inspire confiance pour un modulable, une entrée d’air au menton, une au somme su casque, un grand écran qui s’étire sur les côtés du casque et c’est tout, écran équipé cette fois d’un bon Pinlock, le 120 pour être précis. Pas de superflu ou d’appendice qui pourrait faire du bruit en plus. En plus, notre coloris Swipe Brown lui donne un côté classe et vintage à la fois qui lui va plutôt bien. Enfin, c’est mon avis perso, ça.

Schuberth C4 Pro, en progression

L’ouverture et la fermeture de la mentonnière est simple et rapide, on sent nettement la différence face à celle du C3 qui ne fermait pas toujours bien. La commande de l’écran solaire reste à la même place, à la base du casque côté gauche.

Schuberth C4 Pro, en progression

On retrouve avec plaisir sous la boucle micrométrique, les deux lanières douces, fermant par velcro pour ne pas avoir le frottement de la sangle contre la peau. 

Schuberth C4 Pro, en progression

L’intérieur sans couture en Coolmax est bien entendu démontable et lavable. Un nouveau textile plus aéré et plus agréable. Tout comme le C4, le Pro est pré-équipé intercom avec les écouteurs et le micro déjà placés. Par contre, j’ai  appris que le placement notamment du micro avait été modifié et de fait, on le voit nettement apparaître entre les mousses côté gauche.

Schuberth C4 Pro, en progression

La protection est et reste un point important pour Schuberth : une coque en fibre mais en plus le système AROS (Anti Roll Off System) pour éviter la rotation du casque en cas de chute, des mousses EPS de différentes densités pour une meilleure absorption et en plus, parcourus par les canaux d’aération pour une ventilation optimale.

Schuberth C4 Pro, en progression

Bon, la présentation c’est bien mais ce qui vous intéresse, c’est de savoir si ce nouveau C4 Pro fait mieux que le précédent.

Schuberth C4 Pro, en progression

Avant de vraiment parler du test, je ne peux que vous conseiller d’aller l’essayer avant d’acheter par internet. La place à l’intérieur du C4 Pro est assez limitée et le cache menton en partie rigide vient se mettre juste sous le menton. Un peu par hasard, par un matin pas bien réveillé, moi, pas le matin, je me mets à bailler dans mon casque et constate rapidement que je ne sais pas ouvrir en grand ma bouche, le menton coincé par son cache.

Schuberth C4 Pro, en progression

Autrement dit, si votre tête ne lui convient pas, vous aurez vite un souci avec un casque qui ne sera pas agréable à porter. C’est vrai que le sentiment est partagé, d’un côté, on a la tête comme dans un cocon, protecteur et agréable mais en même temps on se sent un peu à l’étroit.

Schuberth C4 Pro, en progression

Le champ de vision est large et clair, l’écran solaire remplit son rôle mais est trop éloigné pour rouler hors de la ville avec la mentonnière relevée. Le vent s’engouffre sous celui-ci et il faut fermer le casque. De toutes façons, vous n’en avez pas le droit ! En effet, le Schuberth n’est toujours homologué qu’en version intégral et pas jet. Incompréhensible, je suis d’accord.

Schuberth C4 Pro, en progression
Schuberth C4 Pro, en progression

Bien équilibré, peu importe la moto, le Schuberth permet de rouler longtemps sans se fatiguer. A l’intérieur, rien ne vient frotter ou gêner sauf ce cache-menton. Les ventilations font bien leur boulot, celle du menton est assez discrète mais celle du sommet du casque fait bien sentir l’air frais sur le crâne.

Schuberth C4 Pro, en progression

Côté insonorisation, Schuberth annonce 85 db à 100 km/h sur une naked bike. Pourquoi un roadster ? Aucune idée, le C4 Pro sera souvent plus utilisé sur les motos des roule-toujours.

Schuberth C4 Pro, en progression

Valeur indicative donc mais dans les faits, c’est vrai qu’il est mieux insonorisé que le C4. Ils ont d’ailleurs bien bossé sur le sujet pour rejoindre les résultats que donnaient le C3 Pro : nouveau mousse à la nuque, mousse insonorisante sous la commande de l’écran et aux emplacements des modules d’intercom. Résultat, il fait mieux mais si on le compare à certains concurrents, je ne suis pas certain que vous le trouverez plus silencieux. Le C4 Pro n’est évidemment pas bruyant mais vu les améliorations, je m’attendais, comme d’autres, à ne plus rien entendre si ce n’est le léger sifflement de la vitesse sur le casque mais pratiquement, sur autoroute, on pourra se passer de bouchons d’oreilles mais ça ne sera pas le calme absolu non plus, dommage.

Bon point, on peut reprendre les modules intercom du C4 et les monter directement dans le Pro.

En conclusion, affiché à un prix de 699 € pour notre édition Swipe Brown, le Schuberth C4 Pro reste un investissement conséquent auquel vous devez encore ajouter 249 € pour le système intercom de Sena. Un fameux budget à équilibrer avec ses points forts et ses faiblesses à moins que vous ne préfériez sa version carbone qui vous fera aussi gagner en poids. A noter que Schuberth a aussi développé le C4 Pro Woman, adapté pour un visage plus fin. Le C4 Pro est en tout cas meilleur que le C4, plus abouti, mieux insonorisé, de meilleure qualité à condition qu’il convienne à votre tête.

Schuberth C4 Pro, en progression

A noter que la version intégrale, le R2 sera aussi décliné en carbone et ça pourrait devenir intéressant d’avoir un casque intégral, carbone avec un poids en dessous des 1300 grammes, une bonne insonorisation et le système intercom intégré… Ça pourrait bien me tenter, et vous ?

Schuberth C4 Pro, en progression
Il claque comme ça, le R2 Carbone, non ?
Schuberth C4 Pro, en progression
Schuberth C4 Pro, en progression
Sylvain R
Sylvain roule depuis qu'il en a l'âge, deux ou trois roues (voir même 4) et un moteur et il est parti pour un essai. Sportive, roadster, custom, trail ou autre, rien ne l'arrête. Sa maxime préférée : "Brûle la gomme, pas ton âme". Si vous le croisez, n'hésitez pas à le saluer, il ne mord pas... enfin normalement

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Commentaires

  1. Le test est fait sur un roadster pour qu’il soit compréhensible.
    Derrière une bulle d’une RT, je n’aurais pas compris.
    Par contre d’accord sur le fait qu’on ne puisse toujours pas conduire le casque ouvert.

    • Ah ça, on n’a pas toujours toutes les motos pour tester 🙂 Mais je pense que les mesures de Schuberth sont justement prises sur des roadsters !

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