Le design soigné par Momo Design
Il sera un coup de coeur ou vous rebutera d'entrée mais le X-Max s'offre le look sportif de son grand frère. Tout de noir vêtu, les lignes sont tendues et les arrêtes acérées.A l'avant, le bloc optique et les clignotants blancs tranchent avec le carénage, tout comme la mention 'Momo Design'. Le pare-brise de la version standard est ici remplacé par une bulle sport noire. On retrouve aussi un peu de gris mat sur les flancs alors que la selle arbore un savant mélange de gris et noir avec bien entendu le Momo Design brodé sur le dessus et le logo sur l'avant. Finalement seul le phare arrière apporte sa touche de couleur rouge.
La marque italienne n'a d'ailleurs pas lésiné sur les détails : embouts de guidon avec leur logo, platine pose-pieds en alu, parements cuir et " alcantara " de chaque côté du guidon, plaque au dessus de la boîte à gants et sur les flancs de la coque... de quoi donner un vrai look au X-Max. Vous pouvez même avoir le casque assorti (voir notre actu)
Vif et vaillant.
Amputé de plus de la moitié de la puissance d'un T-Max, le mono 4 temps du X-Max n'en devient pas pour autant ridicule. Forcément, les différences sont différentes mais le 250 accélère plutôt bien, sans faiblir jusque les 110 km/h et il peut même grimper à 130 km/h.
C'est surtout le 0 - 90 km/h qui est sympa, permettant de s'extraire facilement de la circulation, bien aidé en plus par sa bonne maniabilité. Avec seulement 180 kg, une roue de 15 pouces à l'avant et 14 à l'arrière et son empattement de 151 mm, il est très facile de le balancer de droite à gauche entre les files.Les grandes courbes rapides par contre sont à négocier avec plus de doigté et de finesse pour ne pas se faire peur
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Avec une consommation tournant entre 2,5 et 4,0 litres au cent, le réservoir de 11,8 litres donne une autonomie plus que suffisante. A 55 kms, nous n'avions consommé que la première barre de la jauge.
On n'oublie pas le confort
Avec le X-Max 250, on entre dans une catégorie différente du Xenter 125 testé il y a peu (voir notre article). La selle est bien plus large et confortable, tant pour le pilote que le passager. La bulle, même raccourcie dans sa version sport Momo Design protège bien, permettant de rouler visière ouverte en ville et même en dehors, le flux d'air est assez bien dévié. En agglomération, la fourche et l'amortisseur donne l'impression d'être sur un tapis volant (bien qu'on n'ai jamais essayé tel tapis) en vous épargnant des chocs. Il n'y a que sur les gros trous que le débattement de 110mm à l'avant sera mis à mal.
On regrettera juste que le carénage sportif laisse peu de place aux grands pieds. Que ce soit sur le plancher ou contre le tablier, les bottes dépassent et frottent sur les plastiques. Les grands gabarits auront aussi difficile à caser leurs jambes et on garde finalement les pieds sur le plancher.
Les aspects pratiques bien présents.
Si on a déjà vu plus de rangements sur des scooters GT, le X-Max n'est pas en reste non plus avec une boîte à gants sur toute la largeur du tablier bien qu'un peu plus de profondeur et une prise de 12 Volts auraient été appréciés.
C'est surtout sous la selle que le X-Max impressionne avec un coffre assez grand pour recevoir deux intégraux. Au rayon des points positifs on notera une béquille centrale et une latérale, un tableau de bord inspiré des voitures avec deux gros compteurs cerclés de chrome, un pour la vitesse et l'autre pour un compte-tour qui ne sert pas à grand chose sur un scooter sans embrayage. Entre les deux, un écran LCD vous donne le reste des informations : jauge, montre, trips et température d'eau.
Pas d'ABS par contre et le freinage se contente d'un seul disque de 267mm à l'avant et de 240mm derrière. A l'usage, ils se montrent corrects mais un peu plus de mordant serait apprécié, surtout vu les aptitudes sportives du X-Max. Il faudra se méfier et ne pas se laisser surprendre.
Avoir le look en ville et en sortir avec le sourire
Fini les scooters au look basique ou de véhicule utilitaire, le X-Max 250 Momo Design est beau et racé. Avec une plastique flatteuse, le moteur est aussi à la hauteur pour rouler en ville et même en dehors, sauf peut être l'autoroute qui reste une épreuve pour un 250. Il trouvera sa place dans nos cités avec sa vivacité et sa maniabilité, le Yamaha est agréable à conduire et ses espaces de rangement, surtout sous la selle, sont des atouts supplémentaires.
Même sa consommation plaide pour lui. Proposé à 5.290 euro, il faudra composer avec l'espace restreint pour les pieds et les jambes des grands pilotes et l'absence de prise 12 V ou USB à la mode sur certains scooters.
Importateur :
D'Ieteren Sport
Parc industriel de la vallée du Hain 37B
1440 Wauthier-Braine
+32 (0)2/367.14.11
www.yamaha-motor.be